Arbres généalogiques et photographies des ascendants de la famille


 

 

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Généalogie 18ème - 19ème siècle

Famille Venator
Johannes Venator (Février 1735 - 17 Mai 1798) était l'aumonier du Souverain de Hesse-Darmstadt, Consistonalvath, surintendant des départements de Lichtenau et Wollstatt, et Pasteur à Kork (Wesphalie).
Avant le passage de Napoléon, ce qui est aujourd'hui l'Allemagne, était constitué de 250 états.
La révocation de l'édit de Nantes et les persécutions qui s'en suivirent (dragonnades) poussèrent vers l'empire Germanique les protestants.


Famille Massa

arbre généalogique

 

Arbre généalogique de la famille Vénator

arbre généalogique

(Renseignements donnés par Mme Émile FOURNIER née Alice CHANCOGNE)

Recherches faites en 1919 à KEHL, par M. ROSS, logeur de M. Emile FOURNIER, chef d'escadrons dans l’armée Française d’occupation, à KEHL, époux de Alice CHANCOGNE.

Les renseignements qui suivent ont été copiés dans le livre de la commune.

NOMINATION

Le prédécesseur de M. OPPERMANN étant mort le 11 novembre 1781, Sérénissime nostre Doyen daigna de désigner Surintendant très honorable et très savant Monsieur Johannés VENATOR, jusqu'ici Aumônier et Consistoviabrath au Régiment de Garde à PIRMASSENS. Mais comme le souverain voulait que le louable Monsieur le Surintendants devait rester encore à PIRMASSENS …. un vicaire était nommé.

Le Pasteur VENATOR signait la 1ère fois en 1796. Il est donc à supposer qu'il venait de KORK seulement dans cette année.

Déjà à l'automne, il est signé pour lui un nommé Georg VENATOR (son fils ou son neveu).

REGISTRE MORTUAIRE

En 1798, le 17 mai, le soir après 5 heures, mourait à KORK en suite d'une maladie de fièvre, M JOHANNES VENATOR Aumônier du Souverain de HESSE, Consistoviabrath, Surintendant des départements de LICHTEN AU et VILLSTAD, et Pasteur à KORK.

Son père s'appelait Johannés, Georg, Conrad VENATOR, Consistoviabrath et inspecteur de Hesse et Pasteur à Reinskeim, prés de Darmstatt, et sa mère était Dame Anna Catharina OXENIENS.

Il était àgé de 67 ans, 3 mois, 4 jours, et fut enterré en silence, comme il l'avait demandé, le 19 vers le soir, ayant refusé les honneurs. Témoigné par VENATOR, pasteur à Auenheim et Georg VENATOR, vicaire à KORK.



Album photographique

 

portrait

Krieger 1732

portrait

  Henriette Rech Venator (Bousevillier 1825 - Mascara 1898) et Monsieur Massa Longwy 1821 - Aix 1890

Michel Krieger, Pasteur à Oran


Le Pasteur Michel Krieger est nommé pasteur de l’église réformée évangélique d’Oran, une petite communauté protestante dans une ville polyglotte (français, arabe et espagnol). A 35 ans et il est accueilli avec sympathie, et même sollicitude venant de l’Alsace, sa lointaine province.
Son ministère avait débuté en Alsace , sa province natale. Son cursus universitaire, depuis Molsheim, sa ville natale, se poursuit à Strasbourg (baccalauréat) en 1848, puis à Montauban (Tarn et Garonne), dans l’intervalle, baccalauréat en théologie en 1844 et thèse sur " La résurrection des morts ".

Il est alors nommé pasteur titulaire à Metz en Moselle, le 18 mars 1850 et occupe ce poste pendant dix années, jusqu’au 6 Juin 1860, date de sa nomination à Oran.

Pourtant, tout démontre que ce jeune pasteur est solidement attaché, enraciné en Alsace. S’il s’en éloigne un temps, pour le Langedoc, c’est parce que cette province a été, sans fléchir, constamment fidèle à la Réforme, et pour Montauban, parce que c’est une des places de sûreté octroyées aux protestants par l’Edit de Nantes et survivante à des sièges célèbres.

Il a ainsi 35 ans, sa femme 27, ses trois enfants âgés 8 ans, 5 ans et 18 mois, bientôt un quatrième qui naîtra à Oran en 1861. C’est avec cette fragile famille qu’il part pour l’Algérie qui est alors à trois jours de mer de Marseille à Alger.

A Oran, outre son ministère à l’Eglise, Michel Krieger devait se rendre, chaque mois, à Sidi Bel Abbés comme situé à quelques dizaines de kilomètres d’Oran, pour apporter un climat religieux aux légionnaires du 1er régiment de la Légion Etrangère créée par Louis Philippe et comprenant de nombreux engagés de nationalité allemande et de langue allemande. Ceci par des aller retour en diligence et par des chemins coloniaux cahoteux.

Sa mission, en définitive, était à la fois, celle de pasteur à titre principal et celle d’Aumônier militaire à titre secondaire.

A ceux qui s’étonneraient de la lourdeur de cette tâche supplémentaire, il répondait : " c’est l’Empereur qui m’a demandé d’évangéliser ses légionnaires ". En fait lors de son premier voyage en Algérie, Napoléon III, en 1860, s’est ému de la frustration religieuse des légionnaires allemands et, dès son retour en France, a demandé qu’il y soit mis fin immédiatement. Michel Krieger s’est trouvé être le seul pasteur parlant allemand et susceptible d’y remédier par son ministère.

Ainsi, installé à Oran, dans son nouveau poste en juin 1860, Michel Krieger va exercer son ministère jusqu’à la retraite, pour décéder le 11 mars 1898, toujours à Oran, et au bout de 38 ans, sans avoir revu sa chère Alsace, déjà perdue pour tous, depuis 1870.

photo de famille

De gauche à droite :
Louise chancogne (21 septembre 1874) ; Edouard Krieger (20 juillet 1861) ; Pasteur Michel Krieger (20 mars 1825), son épouse Louise Klein (25 Janvier 1833) ; bébé : Lucie Krieger (1892) et Mary Eldin (1883)

Photographie de 1893, tirage sur verre

photo de groupe

25 décembre 1918 arbre de Noël de l'armistice à Oran
En haut : Lucie Krieger, Suzanne Krieger en lorraines
Paul Krieger, Jeanne Krieger (morte de la grippe espagnole), Madeleine Krieger, Georges Krieger en alsacien garçon et fille.
Les costumes furent réalisés avec l'aide d'une amie de la famille, la mère d'Yves Saint Laurent, Madame Mathieu Saint Laurent

inauguration


25 octobre 1953; à Angoulème M André Marie, Ministre de l'éducation Nationale (centenaire de la Naissance d'Emile Roux) entouré du Maire et du secrétaire général de la Préfecture, Monsieur Krieger, se recueillant devant le buste d' Emile Roux inventeur du vaccin de la diphtérie. On remarquera Mr Edouard Balladur, alors stagiaire de l'ENA auprès du Préfet.

 

intérieur de préfecture

Sous préfecture de Verdun cabinet du sous préfet (ancienne abbaye ) 1960 - 70

discours du sous préfet

Départ de la Préfecture d'Angoulème le 8 Avril 1954

article journal

 

Généalogique de la famille Krynicki


Annie Krieger a épousé le 17 avril 1982 Jean-Claude Krynicki , fils d’Emilien Krynicki , né à Prgystawka , Pologne, le 28 août 1905, engagé volontaire dans l’armée polonaise en 1939 et de Marianne Kurzawa, née le 26 septembre 1917 à Kolonia Milaczewska ( Pologne )
La famille des Krynicki est d’origine lituanienne mais a des racines plus lointaines et elle est liée, depuis le XV ème siècle, à l’histoire mouvementée de la Pologne .

Le grand – prince des Lituaniens et des Ruthènes, Witold ( 1391-1430),après avoir combattu le Khan de Tartarie, son voisin , souhaita s’en faire un allié afin de joindre la Pologne à son héritage .Car il s’était aussi affronté ainsi que ses ancêtres aux redoutables Chevaliers Porte- Glaive aux menées hégémoniques . C’était Toktamiz , Khan de Crimée, qui avait arrêté la horde des Mongols commandée par Tamerlan ( mort en1406) et qui déferlait sur les pays slaves . Certains de ses soldats blessés avaient été accueillis par Witold . De nouveau menacé par les Chevalier Teutoniques , le souverain appela donc à la rescousse le redoutable khan .Ce dernier envoya 40.000 soldats commandés par son fils le prince Djelleddin qui contribua à la victoire de Grünwald en 1410. Succès militaire qui permit à Witold d’annexer la Samogitie . En remerciement ,le grand- prince Witold donna des titres de noblesse et des terres à Wilna et sur les bords du Niemen aux principaux chefs de guerre et les dispensa comme les autres nobles de payer l’impôt . Leur mission était ,en cas de menaces extérieures , de mobiliser sous leurs bannières quatre régiments de cavalerie légère , soit 3000 hommes, sur les marches frontières à Wilna ,Trokles , Ozsmiana et Lida . Witold encouragea les unions avec les Lituaniennes et les Polonaises . Les nobles adoptèrent comme langue le polonais , celle de la Cour , les familles des soldats le ruthène , le blanc – russien et le lituanien . Certains restèrent attachés à l’ islam ; il y eut des cimetières musulmans ,des mosquées où l’on prêchait en langue arabe . Ils firent traduirent des ouvrages turcs et arabes en polonais . Mais sous le règne de Sigismond III en 1631,beaucoup partirent pour la Turquie ( à Brousse, en Asie Mineure ) , en Crimée , sur le Danube ,dans la Dobroudja et la Bulgarie où ils fondèrent des colonies ( Tartares polonais ou Pomaks de Bulgarie ). Mais Wilna resta toujours le refuge des Tartares de Crimée lorsqu’ils furent persécutés par les tsars et les futurs princes de Tartarie reçurent une éducation soignée à la Cour .Ceux qui restèrent , s’intégrèrent complètement par mariages successifs et devinrent des fidèles de la communauté catholique de Pologne . Toutefois en 1812 , les Polonais lancèrent un vibrant appel à la " nation tartare qui s’est distinguée par son attachement à la patrie qui vous a adopté comme ses enfants ". L’appel fut entendu et l’union se fit avec les troupes de Napoléon Ier contre les Russes d’ Alexandre Ier .( inThadée Gasztowtt , La Pologne et l’ Islam.Paris, 1907)

Parmi ces grandes familles , on note celles des Lebed , Szymkiecwicz , Radkiawicz, Sholski , Jacubovski, Rajecki et Krynicki.

Les Krynicki de Galicie font partie de la famille des Comtes Korab et portent sur leur blason celle des Korab au deux de gueules à un griffon d’argent . Les comtes Korab y ajoutent une arche de Noé

 

 

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